J’avais été quel que peu déçu par Les pouvoirs de l’enchantement d’Anne Besson mais le sujet m’intéresse toujours autant.

De quoi ça parle ?

En quelque sorte, ce livre prend la suite de celui d’Anne Besson (généralement citée et discutée d’ailleurs). Partant du constat que, dans les dernières décennies, les imaginaires positifs ont fortement disparu de la science-fiction, Vincent Gerber analyse la tendance et lance un cri d’amour aux utopies.

Le message est clairement en faveur à ce que les progressistes se ré-intéressent aux littératures de l’imaginaire, pas forcément avec des gros sabots en forçant leur programme politique dans un univers quelconque, mais plutôt en proposant des alternatives ou une mise en miroir de la société actuelle. Tant que ça reste au service d’une histoire.

Le mot de la fin

C’est clairement un cri d’amour aux utopies libertaires, de leur capacité à remettre en cause nos sociétés, mais sans passer sous le tapis les limites de l’exercice et les échecs des aspects normatifs de certaines oeuvres utopistes.