Sur une recommandation de Sophie Buhnik.

Officiellement classé en littérature prolétaire, j’étais curieux de voir ce que ça donnait. Et oui, pour être franc, ça fait aussi une éternité que je n’avais pas lu de fiction écrite par un auteur japonais alors quand on me propose un livre sur la vie des colons japonais à Hokkaido, je pouvais difficilement passer à côté.

Encore un livre que j’ai dévoré mais pour lequel j’ai beaucoup de mal à écrire un résumé. Pour faire simple, le livre de situe à la fin des années 1920 à Hokkaido, dans un des villages de colons centré sur l’agriculture. Il revient sur le système plus-tout-fait-féodal-mais-très-féodal-quand-même qui régit la vie des habitants et les conditions de vies imposées par les propriétaires terriens.

Évidemment, auteur marxiste oblige, le livre se termine sur une révolte des villageois et la convergence de la lutte avec les ouvriers des usines de la ville d’à côté.

Le mot de la fin

Le livre est passionnant, court, et je l’ai dévoré en même pas une journée. Le choix des thèmes et des protagonistes me rappelle clairement certains livres de Zola.

Ce n’était pas prévu mais depuis que j’ai terminé ce livre, j’ai commencé à lire pas mal sur la révolution industrielle et les Luddistes et on retrouve certaines situations dans ce livre, ce moment du passage du monde agricole, du travail à la tâche / cottage industry et l’émergence des grosses usines et la financiarisation