L'homme qui mit fin à l'histoire (Ken Liu)
Une novella de Ken Liu prétée par un ami. Edition française traduite par Pierre-Paul Durastanti.
De Ken Liu, je n’avais lu que sa traduction de Waste Tide mais je suis aussi certaines de ses interventions sur la SF et/ou la technologie par ailleurs. Il vient d’ailleurs d’être interviewé par le podcast Our Opinions are correct (d’Annalee Newitz et Charlie Jane Anders) sur sa traduction du Dao de jing.
De quoi ça parle ?
Un couple de chercheurs trouvent un moyen de voir le passé mais une seule fois, l’accès étant alors définitivement détruit. Et une seule personne à la fois peut accéder au point et instant précis.
Pour démontrer l’utilisation de leurs machines, ils se concentrent sur le village de Pingfang, en Mandchourie, qui a subit les exactions de l’unité 731 de l’armée japonaise de 1936 à 1945 (la page Wikipedia est ici mais peut être dérangeante).
C’est l’occasion de discuter de mémoire, autant personnelle ou familiale que du devoir de mémoire d’un pays, mais aussi des questions sur l’appropriation de cette mémoire, soit a des fins personnelles soit politiques ou encore le rôle des historiens et des archéologues et leur rapport soit disant neutre et sans émotion avec leur sujet d’étude.
Le mot de la fin
Une lecture très rapide (environ 100 pages) mais dont le coeur du sujet est lourd.