Je ne sais plus comment j’ai entendu parlé de ce livre et du backlash judiciaire qui a suivi, dans un autre livre ou un podcast mais ça m’a interpellé et je l’avais mis dans ma liste d’achat.

De quoi ça parle ?

Le livre est divisé en deux parties. La première est une chronique énervée des débuts du capitalisme tardif (le livre a été publié en 2007) et la faillite des institutions autant publiques que sociales qui soutenaient la société auparavant. La seconde est une ode à la révolte et aux communes comme moyen d’organisation.

Mais encore

Autant la première partie est très punchy, autant dans son analyse dans son contexte de 2006-2007 que dans la constatation que rien n’a changé depuis voire que la situation a empiré. C’est intéressant également de se replonger dans une époque où les réseaux sociaux n’avaient pas encore leur place actuelle et donc n’influençaient ni les problèmes ni les moyens d’opposition.

Par contre, la seconde partie m’a semblé bien plus faible. Les auteurs mettent en avant la commune comme solution à tous les problèmes mais sans vraiment envisager vers quelle société aller. Voir If we burn.

Le mot de la fin

Les trois quart du bouquin sont très solides. À lire.