Je suis Ploum sur Mastodon et son dernier livre, entre post-apo et vélotaff m’intriguait. Surtout alors que je multiplie les lectures sur le role politique des lectures de l’imaginaire.

De quoi ça parle

Il y a quelques décennies, un incident planétaire a provoqué l’arrêt définitif des appareils électriques et moteurs à explosion, de nombreux décès et une cécité permanente pour la quasi totalité des adultes.

Les survivants se sont retrouvés isolés puis ont créé de petites communautés subsistant comme elles peuvent, avec un rejet viscéral des anciennes technologies.

On suit Gaïa et Thy, la première fuyant le rôle de mère pondeuse que sa mère et son village veulent lui imposer, l’autre un soixantenaire accroc au vélo et ayant par un concours de circonstance évité la cécité permanente et devant fuir le village.

Mais encore

En soit, l’histoire est relativement classique. Une version revue de La nuit des temps de Barjavel.

Je ne sais plus qui trouvait surprenant que dans les univers post-apo les plus connus, l’omniprésence de la voiture était aberrante et que le vélo devrait avoir une place plus importante dans un monde qui s’est effondré. En soit, ce livre adresse cette remarque.

Entre confrontation avec ses actes et récit de passage à l’âge adulte. Quand l’élève dépasse et remplace le maître.

Le mot de la fin

Une bonne lecture, très accessible. Très masto-core dans ses thèmes et personnages.

On est très loin d’une utopie cela dit.

Et pour la dernière partie : Protocols, Not Platforms